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Vie de chantier

Le lac, la brise, les oiseaux de passage, la bonne compagnie et la grande paix.

Vent

Vent de bourrasques violentes
Je demeure dans un quartier boisé mature : grands érables rouges, bouleaux blancs, pins, chênes, épinettes…
Par vents de tempête je vais dehors, hypnotisée par ces longs échevelés qui dansent et courbent leurs échines jusqu’à franchement défier les lois de la physique.
Je suis admirative et tout à fait émerveillée.
Chapeau bas, les arbres dans le vent!

Retour du blanc

Ensuite le vent s’est levé, il neige des bancs de neige!

Retour du blanc

Hier, mes vaillantes tulipes étaient sorties de terre.
Ce matin à ma fenêtre, spectaculaire retour du grand blanc.
(avis aux intéressés: neige à bonhommes)

Sur la route

En revenant du nord, par grand froid.

Entre chien et loup

Dans le champ hier, entre chien et loup

Triptyque

Ceci est l’«esquisse» d’un trio de mes photos qui s’en ira respirer en grand format dans un salon montréalais.
C’est à la fois un honneur et un immense plaisir!

Doux octobre

Des flamboyantes couleurs automnales, nous voici en saison de grande subtilité.

Départ des outardes

Un voilier d’outardes vient de passer aussi bas que la cime de mes arbres. Beau vacarme!
Contente d’avoir été dehors pour l’occasion.

Doux octobre

Saison du rouge terminée!

Doux octobre

Cette semaine, je me suis rendue presque tous les jours à notre chantier du lac. Un beau bordel, comme tout vrai chantier.
Mais en lui tournant le dos, on a le lac, splendide en cette saison.
Plonger dans ce miroir vibrant des couleurs de l’automne est un vrai bonheur. J’y ai emmené ma fidèle bouée nager notre petit km à tous les jours. C’est fou!

Fleuve

fleuve en majeur, radieux
bonne brise
rafales à 30 nœuds de grand frais nordet
vagues et moutons

Grosse paix

Promenade pépère dans le champ de soja.

Saison de déluge

Chute Montmorency, fin AM, sous la pluie battante: débit record de plus de 1000 mètres cube par seconde.
Elle était dans ses plus beaux atours et dans sa plus extraordinaire furie.

Saison de smog

Ce matin au fleuve
L’air est figé, le fleuve à l’étal, le temps suspendu, je promène mon nez au sentier de la plage. Ça sent le brouillard et l’eau, la paille flottée, la terre inondée… l’asclépiade, la rose sauvage, le tilleul pas mûr… les forêts en feu et le taille-bordure à gaz.
Parfum complexe mouillé, fleuri, fumé.

La vraie cabane à sucre

Par monts et par vaux nous sommes venus des quatre points cardinaux. Au bout des rangs, au cœur de la forêt de feuillus, en bas de la grande côte, au bord de la rivière rugissante des fontes d’avril, une clairière boueuse. Et une belle cabane fumant la fumée de bois et la vapeur d’eau d’érable.

C’est la traditionnelle et très artisanale partie de sucre chez l’ami Claude. La parenté, et la parenté de la parenté, et les amis, et les amis des amis, nous voilà, trois ou quatre générations de pas trop sérieux à se raconter notre année, à gentiment mettre à jour les potins, à discuter légèrement et à rigoler ferme au soleil. Les vieux, les grands et, surtout, les petits et le chien, à patauger dans la bouette avec joie.

Steve gère l’évaporateur, Fred pile de la belle neige blanche sur les tréteaux, la tire sera prête à 14h.
Un peu de rhum dans le réduit bouillant, en attendant.
Puis de la tire à volonté, jusqu’à la nausée.

Retour en ville avec notre précieuse cargaison du meilleur sirop d’érable de la région.
Merci et salut, on se voit en avril prochain!

L’automne à la fenêtre

Le marais à l’heure dorée

Le sous-bois à l’heure dorée

Le viorne bois-d’orignal

Isle-aux-Coudres

Lever du soleil par la fenêtre de la cuisine, Isle-aux-Coudres.