Y a-t-il un docteur dans la salle?
Comme faufilée par chance entre deux sommets de Covid, c’était la collation, en personne, des grades de 3e cycle de l’Université de Montréal, cohortes 2020 et 2021 confondues. Pendant une couple d’heures nous avons applaudi, l’un après l’autre, quelques centaines de jeunes et moins jeunes nouveaux Ph. D., bigarrés sous les toges, épitoges et mortiers rituels.
En gros plans sur l’écran géant, une succession de mines réjouies sous des masques noirs, une guirlande d’yeux lumineux qui regardent loin en imaginant le futur en mieux. La main à la pâte et l’épaule à la roue, ils sont déjà en route pour améliorer le monde, on se le souhaite.
Tiens, des nids de lutins!
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Nouveau: option disponible pour les deux modèles: version avec masque de protection niveau 1 ASTM F2100 – BLEU
Beau fouillis automnal sous la pluie
Panorama champêtre aux fleurs indigènes. En vedette: asclépiade, aster, verge d’or.
Et le nichoir à merlebleu de l’Est.
Passée la petite enfance, j’ai eu peu de contacts avec l’homme de carrière qu’était mon paternel. À son décès, il y a bientôt dix ans, il a laissé nombre de collections inimaginables. C’était un «gardeux»!
C’était un homme qui voyageait et photographiait beaucoup, depuis bien avant ma naissance. Je viens d’entamer la première des CAISSES de diapositives Ektachrome, bien cordées et en bon état (bien que souvent sans mention des lieux). Je suis forcée de constater qu’il a photographié jadis, et un peu de la même manière, les mêmes sujets que moi aujourd’hui.
L’autre jour, j’apporte à mon petit-fils verbo/moteur de deux ans et demie une tomate de mon jardin et des brownies.
Avec son joli minois émerveillé il demande: «Gouloulou, les bownies, ils poussent dans ton jardin?».
Petite Mémé, atteinte d’Alzheimer, se berce au soleil, sur la galerie de son «campe», sur le bord du lac perdu dans le bois. Comme le flot inépuisable de la rivière, elle raconte raconte raconte (et elle recommence recommence recommence) les vacances d’été en forêt avec son beau Roger et ses enfants, le défrichage et la construction du chalet avec les moyens du bord, la haie d’épinettes qu’elle y a plantée, la beauté des arbres et du lac, des arbres et du lac, des arbres et du lac…
Puis les bras au ciel elle s’exclame: «Ah, mon Dieu, quelle belle vie!»
Bel octobre, quelque part à Saint-Ferréol-les-Neiges