Ceci est l’«esquisse» d’un trio de mes photos qui s’en ira respirer en grand format dans un salon montréalais.
C’est à la fois un honneur et un immense plaisir!
Des flamboyantes couleurs automnales, nous voici en saison de grande subtilité.
Un voilier d’outardes vient de passer aussi bas que la cime de mes arbres. Beau vacarme!
Contente d’avoir été dehors pour l’occasion.
Cette semaine, je me suis rendue presque tous les jours à notre chantier du lac. Un beau bordel, comme tout vrai chantier.
Mais en lui tournant le dos, on a le lac, splendide en cette saison.
Plonger dans ce miroir vibrant des couleurs de l’automne est un vrai bonheur. J’y ai emmené ma fidèle bouée nager notre petit km à tous les jours. C’est fou!
Promenade pépère dans le champ de soja.
Par monts et par vaux nous sommes venus des quatre points cardinaux. Au bout des rangs, au cœur de la forêt de feuillus, en bas de la grande côte, au bord de la rivière rugissante des fontes d’avril, une clairière boueuse. Et une belle cabane fumant la fumée de bois et la vapeur d’eau d’érable.
C’est la traditionnelle et très artisanale partie de sucre chez l’ami Claude. La parenté, et la parenté de la parenté, et les amis, et les amis des amis, nous voilà, trois ou quatre générations de pas trop sérieux à se raconter notre année, à gentiment mettre à jour les potins, à discuter légèrement et à rigoler ferme au soleil. Les vieux, les grands et, surtout, les petits et le chien, à patauger dans la bouette avec joie.
Steve gère l’évaporateur, Fred pile de la belle neige blanche sur les tréteaux, la tire sera prête à 14h.
Un peu de rhum dans le réduit bouillant, en attendant.
Puis de la tire à volonté, jusqu’à la nausée.
Retour en ville avec notre précieuse cargaison du meilleur sirop d’érable de la région.
Merci et salut, on se voit en avril prochain!
Le viorne bois-d’orignal
Lever du soleil par la fenêtre de la cuisine, Isle-aux-Coudres.
Lever du soleil à la Pointe de l’Islet