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Triptyque

Ceci est l’«esquisse» d’un trio de mes photos qui s’en ira respirer en grand format dans un salon montréalais.
C’est à la fois un honneur et un immense plaisir!

Doux octobre

Des flamboyantes couleurs automnales, nous voici en saison de grande subtilité.

Départ des outardes

Un voilier d’outardes vient de passer aussi bas que la cime de mes arbres. Beau vacarme!
Contente d’avoir été dehors pour l’occasion.

Doux octobre

Saison du rouge terminée!

Doux octobre

Cette semaine, je me suis rendue presque tous les jours à notre chantier du lac. Un beau bordel, comme tout vrai chantier.
Mais en lui tournant le dos, on a le lac, splendide en cette saison.
Plonger dans ce miroir vibrant des couleurs de l’automne est un vrai bonheur. J’y ai emmené ma fidèle bouée nager notre petit km à tous les jours. C’est fou!

Fleuve

fleuve en majeur, radieux
bonne brise
rafales à 30 nœuds de grand frais nordet
vagues et moutons

Grosse paix

Promenade pépère dans le champ de soja.

Saison de déluge

Chute Montmorency, fin AM, sous la pluie battante: débit record de plus de 1000 mètres cube par seconde.
Elle était dans ses plus beaux atours et dans sa plus extraordinaire furie.

Saison de smog

Ce matin au fleuve
L’air est figé, le fleuve à l’étal, le temps suspendu, je promène mon nez au sentier de la plage. Ça sent le brouillard et l’eau, la paille flottée, la terre inondée… l’asclépiade, la rose sauvage, le tilleul pas mûr… les forêts en feu et le taille-bordure à gaz.
Parfum complexe mouillé, fleuri, fumé.

La vraie cabane à sucre

Par monts et par vaux nous sommes venus des quatre points cardinaux. Au bout des rangs, au cœur de la forêt de feuillus, en bas de la grande côte, au bord de la rivière rugissante des fontes d’avril, une clairière boueuse. Et une belle cabane fumant la fumée de bois et la vapeur d’eau d’érable.

C’est la traditionnelle et très artisanale partie de sucre chez l’ami Claude. La parenté, et la parenté de la parenté, et les amis, et les amis des amis, nous voilà, trois ou quatre générations de pas trop sérieux à se raconter notre année, à gentiment mettre à jour les potins, à discuter légèrement et à rigoler ferme au soleil. Les vieux, les grands et, surtout, les petits et le chien, à patauger dans la bouette avec joie.

Steve gère l’évaporateur, Fred pile de la belle neige blanche sur les tréteaux, la tire sera prête à 14h.
Un peu de rhum dans le réduit bouillant, en attendant.
Puis de la tire à volonté, jusqu’à la nausée.

Retour en ville avec notre précieuse cargaison du meilleur sirop d’érable de la région.
Merci et salut, on se voit en avril prochain!

L’automne à la fenêtre

Le marais à l’heure dorée

Le sous-bois à l’heure dorée

Le viorne bois-d’orignal

Isle-aux-Coudres

Lever du soleil par la fenêtre de la cuisine, Isle-aux-Coudres.

À l’Isle-aux-Coudres

Lever du soleil à la Pointe de l’Islet

Henry de Puyjalon

Érudit, élégant, comique!
Extrait de Récits du Labrador, par Henry de Puyjalon, 1894
 
LE MARINGOUIN
 
«Le maringouin, doté par la science du nom harmonieux de culex, a été connu dès la plus haute antiquité. Il fut contemporain du paradis terrestre. Ses importunités contraignirent Adam et Ève, mais surtout Adam, à délaisser la feuille de figuier pour recourir à la dépouille des animaux à fourrure, encore bien rares, il est vrai, aux environs du jardin inimitable si malencontreusement perdu, pour une pomme, par nos aïeux.
 
Grâce à sa constitution essentiellement humide, — le maringouin naît dans les marécages les plus invraisemblables, — il traversa sans encombre le déluge et parvint jusqu’à nous sans modification apparente de sa nature et de ses instincts primitifs. Il est d’une subtilité extrême, et capable, pour vous sucer le sang, des ruses les plus étonnantes et les plus perfides. Son indiscrétion dépasse toute mesure, et le corps humain est pour lui piquable, mordable et suçable en toutes ses parties. Rien ne l’arrête, ni le sommeil de l’innocence, ni le repos troublé du crime. Il mord, pique et suce toujours.»
 
Le texte intégral fait partie du domaine public. Il est disponible ici, sur Wikisource.

Le golf dans le bois

Cinq moussaillons, quatre bâtons, sept (vraies) balles, on s’initie au golf, dans le bois.
Tout en évitant que la chicane ne prenne pour LA balle orange, ou que les moulinets et autres courbes imprévues de balles et de bâtons ne se terminent sur un nez ou un derrière de tête, j’ai fait un petit reportage.
À la fois comique, sportif et… périlleux!
 
Aucun accident, manque peut-être une balle ou deux…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Au paradis

Au paradis

Lac St-Jean-1

LAL au bois

Pendant que j’étais en profonde contemplation de paysage, la grande épinette, à la faveur d’un coup de vent, m’a balancé un banc de neige.
J’ai tout de suite pensé à mon amie Hélène