Articles de la catégorie: Blogue

Promenade au jardin

Belle pluie!
 
Les mésanges qui font tchic-a-di-di.
De nouvelles fleurs dans mes bégonias et dans mes fraisiers.
Un bouton dans le rosier.
Les bulbes printaniers qui sortent le bout du nez.
 
Je me demande, on a changé l’heure ou la saison?

L’armistice

Le jour de l’armistice, je pense à Roger Riverin, feu-mon beau-père.
 
On le voit ici (le premier à gauche) avec ses camarades, volontaires comme lui, juste avant de monter dans le train pour aller gagner la dîme qu’ils enverront à la maison. De sa compagnie du Régiment de Maisonneuve, il ne reviendra qu’une poignée d’hommes en très mauvais état. Roger a été plus chanceux, il n’y a perdu aucun morceau, ni sa bonté.
 
Salut Roger!
 
Photographie d’un auteur inconnu que j’ai restaurée à partir de l’épreuve sur papier glacé (3 po. x 5 po.) datant des années 1940.
 

L’automne à la fenêtre

Le marais à l’heure dorée

Le sous-bois à l’heure dorée

Le viorne bois-d’orignal

Retouche et restauration photographique

Cette photo provient d’une agence de mannequins des années 1960-70.
 

En l’absence de négatif, j’ai préalablement digitalisé en haute résolution l’épreuve argentique originale (11 po. x 13 po., sur papier photo), très abimée.

La restauration a nécessité les opérations suivantes: ajustements, dépoussiérage, réparation des égratignures, des déchirures et des taches, reconstruction des zones manquantes, etc., en respect du caractère original de la photographie.
 
Pour faire retoucher ou restaurer vos photographies, suivez ce lien.
       

Le tango de Claude

Photographie de plateau pour le court métrage Le tango de Claude, réalisé par Romy Boutin Saint-Pierre.
Tournage-03

Isle-aux-Coudres

Lever du soleil par la fenêtre de la cuisine, Isle-aux-Coudres.

À l’Isle-aux-Coudres

Lever du soleil à la Pointe de l’Islet

Henry de Puyjalon

Érudit, élégant, comique!
Extrait de Récits du Labrador, par Henry de Puyjalon, 1894
 
LE MARINGOUIN
 
«Le maringouin, doté par la science du nom harmonieux de culex, a été connu dès la plus haute antiquité. Il fut contemporain du paradis terrestre. Ses importunités contraignirent Adam et Ève, mais surtout Adam, à délaisser la feuille de figuier pour recourir à la dépouille des animaux à fourrure, encore bien rares, il est vrai, aux environs du jardin inimitable si malencontreusement perdu, pour une pomme, par nos aïeux.
 
Grâce à sa constitution essentiellement humide, — le maringouin naît dans les marécages les plus invraisemblables, — il traversa sans encombre le déluge et parvint jusqu’à nous sans modification apparente de sa nature et de ses instincts primitifs. Il est d’une subtilité extrême, et capable, pour vous sucer le sang, des ruses les plus étonnantes et les plus perfides. Son indiscrétion dépasse toute mesure, et le corps humain est pour lui piquable, mordable et suçable en toutes ses parties. Rien ne l’arrête, ni le sommeil de l’innocence, ni le repos troublé du crime. Il mord, pique et suce toujours.»
 
Le texte intégral fait partie du domaine public. Il est disponible ici, sur Wikisource.

Yeux bleu ciel

Les mômes de la famille ont décliné un beau camaïeu d’yeux bruns. Olive, noisette, chocolat au lait, espresso, jusqu’à l’hypnotisant noir d’abîme.
Mais hop là, le petit dernier les as bleus.
C’est comme regarder dans le ciel…

Le golf dans le bois

Cinq moussaillons, quatre bâtons, sept (vraies) balles, on s’initie au golf, dans le bois.
Tout en évitant que la chicane ne prenne pour LA balle orange, ou que les moulinets et autres courbes imprévues de balles et de bâtons ne se terminent sur un nez ou un derrière de tête, j’ai fait un petit reportage.
À la fois comique, sportif et… périlleux!
 
Aucun accident, manque peut-être une balle ou deux…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Minute nostalgie

On quitte la maison de l’enfance. Au fil de plus d’un demi-siècle, le petit bungalow se fait bricoler, négliger, rafistoler, re-négliger, puis rénover à peu près.
Au fil de plus d’un demi-siècle, il a été notre nid familial, la maison du paternel, l’héritage aux sœurs Lali, le bonheur des vieux jours de notre petite maman, la maison de ma sœur, le logis de quelques locataires. Il boucle finalement la boucle, fiston vient de s’y installer.

 

Je n’avais pas oublié qu’avec mon grand frère et ma petite sœur, comme des enfants des cavernes, nous avions dessiné à la grandeur de la cave, d’un bout à l’autre, jusqu’au plafond. Avec des feutres, avec des craies, avec des retailles de placoplâtre (que nous allions piquer sur les chantiers de construction, nombreux dans les alentours de notre jeune quartier). Les heures de plaisir immense que nous avions!
Je n’y étais malheureusement pas lors des rafistolages et autres rénovations, j’en aurais fait un charmant reportage photo. Mais une infiltration d’eau chez fiston nous a offert aujourd’hui ce petit échantillon.
 
 

Au paradis

Au paradis

Lac St-Jean-1

«Road trip» vers l’Est

Mamzelle Pouette on ze road again!

Couronnement

Les yeux exorbités, «MA SŒUR, EEEEELLE A L’AIME ÇA LES BONBONS!!!», disait mon grand frère quand on était p’tits.
Ah la la, quand craque ton casse-noisette, ta 47, ta broyeuse majeure, la gardienne du calage postérieur de ta mandibule…
C’était ce matin le couronnement définitif. Une interminable cérémonie de plus de trois heures, pour un beau total de 10h30 de dentisterie extrême échelonné sur des semaines.
La reine est morte, vive la reine!
Je me suis vengée en bouffant un bébé-frite/ketchup de la Peltrie en écoutant Mahler pas de bonne humeur.

Banc voyageur

Dans l’intermède entre son départ de chez Jean et… son retour chez Jean, l’antique banc de piano à pattes d’aigles a été pensionnaire chez moi pendant plusieurs années, où il a vécu bien des partys. Je suis heureuse qu’il ait maintenant retrouvé sa maison chez m’sieur Painchaud!

photographie: Éloi Painchaud

Les mots du Goglu

Virus de garderie, tempêtes: trois mois sans voir les oisillons.
Après quelques secondes dans la lune, petit Goglu, trois ans et demi, dit : «Grand-papa, ta maison est trop loin, on peut la mettre plus proche?».

Minute nostalgie

Quand j’étais petite, au temps des parades du Carnaval en famille, je rêvais de devenir majorette. J’avais reçu en cadeau des petites bottes à gogo, blanches avec le zip à l’arrière. Et une imitation du fameux bâton que je me suis férocement acharnée à faire tourner entre mes doigts, comme une «vraie». Mais bon, pas très longtemps, j’ai vite compris que c’était un fiasco.

Je n’ose imaginer ce que ma vie serait devenue s’il en avait été autrement. Je me contente de parfois faire tourner mes crayons de couleurs entre mes doigts lorsque l’inspiration est en suspens et ça, ça fonctionne très bien.