Fleuve

fleuve en majeur, radieux
bonne brise
rafales à 30 nœuds de grand frais nordet
vagues et moutons

Grosse paix

Promenade pépère dans le champ de soja.

Ménage de paperasse

Lorsqu’ils étaient petits, je notais les mots-valises et autres mots tordus de mes enfants:

musculé
pineu d’hiver
Walt dessiné
gronger
se lavonner le bec
ingénial
commémérer
de jour en aiguille
distordante
les ors rares de Montréal

Dolomedes tenebrosus

Au sens propre comme au sens figuré, avoir une petite araignée au plafond est bénin.
Sain, même!
Mais tomber nez à nez au saut du lit avec la «plus grosse araignée du Québec» dans la maison, c’est trop.
Allez ouste, dehors, Dolomedes tenebrosus!
(voici la coquine dans un pot de salsa)

Pluie pluie pluie

On termine cet été pas commode avec la flotte dans l’atelier. Appelons ça des vacances!

Petit matin ce matin

Hôtel démodé

Sur la route des Navigateurs vers le bas du fleuve, un vétuste hôtel en bord de mer.
En haut d’escaliers incongrus, petit logis, sous les combles pointus et les plafonniers fers à cheval.

Saison de déluge

Chute Montmorency, fin AM, sous la pluie battante: débit record de plus de 1000 mètres cube par seconde.
Elle était dans ses plus beaux atours et dans sa plus extraordinaire furie.

Saison de smog

Ce matin au fleuve
L’air est figé, le fleuve à l’étal, le temps suspendu, je promène mon nez au sentier de la plage. Ça sent le brouillard et l’eau, la paille flottée, la terre inondée… l’asclépiade, la rose sauvage, le tilleul pas mûr… les forêts en feu et le taille-bordure à gaz.
Parfum complexe mouillé, fleuri, fumé.

Petit matin ce matin

4 heures du matin

Retentissants TOUIIIIIT TOUIIIIIIT tiou-tiou-tiou-tiou!
Était très de bonne humeur et très en voix, le cardinal, ce matin, su’l bord d’ma fenêtre ouverte.

Rêve grammatical

En rêve j’ai créé une formule géniale rendant limpide l’accord de tous les participes passés. Je l’avais baptisée VERBALÈS-TRICOT.

Au musée

Ce matin, on a été au musée avec petit-fils voir l’expo d’Alexander McQueen.
Le plus grand intérêt a été le grand escalier. Debout, accroché aux doigts de maman et de grand-maman: monter la première volée de marches. Faire le clown sur le pallier. La redescendre. Remonter la 1e, la 2e et la 3e volée de marches. Redescendre la 3e, puis finir la descente par le gigantesque monte-charge doré rempli d’un autobus d’écolier. C’était chouette! (l’expo aussi).

(crédits photos: Bruce Damonte et Félix Michaud pour le MNBAQ)

Christo

Tiens, il semble que Christo, l’artiste emballeur, soit passé par la Promenade Samuel de Champlain (si je ne m’abuse, il a aussi commencé à emballer le pont de Québec).

Aucune description de photo disponible.

Aucune description de photo disponible.

Sur le plateau de Social Tango Project

Le superbe spectacle de la troupe de danseurs, chanteurs et musiciens argentins Social Tango Project se tenait lundi soir à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec. Ce fut un immense plaisir pour moi d’explorer le plateau pendant la préparation des artistes.

Prises de vues depuis les coulisses du côté jardin
Depuis l’arrière-scène, derrière le décor

En marge du spectacle de Social Tango Project : la milonga!

La milonga, organisée par l’association Tango Québec, précédait le spectacle de la compagnie Social Tango Project.
Elle se tenait dans le foyer du Grand Théâtre de Québec, au pied de la monumentale fresque de l’artiste muraliste Jordi Bonet.

Tango Québec rejoint Social Tango Project sur scène

Le temps d’un numéro, quelques danseurs de l’association Tango Québec ont rejoint lundi dernier la compagnie argentine Social Tango Project sur les planches de la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec.
Les voici tous en répétition sous la direction de Agustina Videla.

La vraie cabane à sucre

Par monts et par vaux nous sommes venus des quatre points cardinaux. Au bout des rangs, au cœur de la forêt de feuillus, en bas de la grande côte, au bord de la rivière rugissante des fontes d’avril, une clairière boueuse. Et une belle cabane fumant la fumée de bois et la vapeur d’eau d’érable.

C’est la traditionnelle et très artisanale partie de sucre chez l’ami Claude. La parenté, et la parenté de la parenté, et les amis, et les amis des amis, nous voilà, trois ou quatre générations de pas trop sérieux à se raconter notre année, à gentiment mettre à jour les potins, à discuter légèrement et à rigoler ferme au soleil. Les vieux, les grands et, surtout, les petits et le chien, à patauger dans la bouette avec joie.

Steve gère l’évaporateur, Fred pile de la belle neige blanche sur les tréteaux, la tire sera prête à 14h.
Un peu de rhum dans le réduit bouillant, en attendant.
Puis de la tire à volonté, jusqu’à la nausée.

Retour en ville avec notre précieuse cargaison du meilleur sirop d’érable de la région.
Merci et salut, on se voit en avril prochain!

Beaux rêves

En rêve, j’ai créé une nouvelle variété de pommes: la Anna-Ronda-Bonsoir.

Un peu de philo

On gèle!
«Température ressentie: -41»
Nous avons ici un bel exemple d’immatérialisme (ou d’idéalisme subjectif). Nous pouvons remarquer que si nous restons tous à l’intérieur, ce «ressenti» n’est pas ressenti. Il n’existe donc pas.