Petits moments privilégiés

Fils 1 et fils 2 à souper hier soir

Au cœur de l’automne, novembre a refroidi d’un coup.

Pendant que la paella répand ses arômes latins dans toute la maison, les notes du petit menuet de Bach tentent maladroitement de se conjuguer. Sous la clarté dorée de la lampe, deux hommes sont penchés sur la partition. J’entends leurs belles voix de baryton discuter dans la langue de la musique. On parle d’accords, de mesures, de tonalité, de sol et de ré. Deux belles têtes, quatre mains habiles, redonnent vie au vénérable instrument.

Mes deux grands ingénieurs ont gardé le goût de la musique.
Je m’en réjouis.

 

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