Carmina burana

Les CARMINA BURANA de Carl Orf étaient présentées lundi dernier à la Maison symphonique : OUF!
Un chef, trois chanteurs solistes un peu dada, deux pianos à queue tête-bêche et une tribu de percussionnistes musclés, cernés par un chœur de 200 voix ajustées au pointillé, dont plus d’une vingtaine d’hommes au pupitre des basses… Impressionnantes basses. Terrestres. Omniprésentes.

Comment décrire cette œuvre étrange? Introduit et conclu par deux complaintes d’O FORTUNA décoiffantes, le recueil de chansons païennes, entre sévère et léger, entre le moyen-âge, le vaudou et la comédie musicale, mais avec rien ni de l’un ni de l’autre, ne se décrit pas.

O Fortuna
velut luna
statu variabilis,
semper crescis
aut decrescis;
vita detestabilis
nunc obdurat
et tunc curat
ludo mentis aciem,
egestatem,
potestatem
dissolvit ut glaciem

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